Résumé :
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Madrid 1834. Dans un quartier indigent de la ville le corps d’une fillette gît dans la boue, démembré. En cette année maudite qui conjugue guerre civile et choléra, les superstitions infectent les esprits et le bruit court qu’une Bête assassine. Pour le journaliste Diego Ruiz, cette affirmation n’a aucun sens et, épaulé par un ami ancien garde royal, il se lance dans une enquête inquiétante qui va vite les dépasser.
En octobre 2021 le monde littéraire découvre que sous le pseudonyme de Carmen Mola se cachent trois hommes, écrivains et scénaristes qui ont combiné leurs talents pour écrire des romans très noirs où les scènes de torture sont parfois difficilement soutenables (La fiancée gitane, Les Notes février 2019). Cependant, ce récit plein de rebondissements qui traite aussi bien des balbutiements et des avancées de la médecine, de la peur et des superstitions qui naissent de l’ignorance, de l’anticléricalisme des madrilènes et des pratiques occultes, que de la guerre entre Carlistes et partisans d’Isabel, se révèle addictif. Si le mystère des meurtres structure le roman, son cœur en est la ville de Madrid, ses pauvres, ses voleurs, ses prostituées, son aristocratie et ses sociétés secrètes. Un coup de cœur pour ce thriller historique et sociétal aux personnages bien campés et à la dramaturgie bien menée. (Maje et C.R.P.)
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