Résumé :
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Sacha, Mina et leur petite Irène sont traqués par « Papa », le Président autoritaire de la République française élu en 2027. Sacha est philosophe, écrivain, scénariste. Mina est professeur de civilisation byzantine. Ils fuient tous les trois en Grèce mais ils sont repérés. Tandis que Mina repart à Paris pour essayer de sauver sa famille, Sacha et Irène se réfugient dans les sanctuaires du mont Athos. Quel est le lien mystérieux qui unit Sacha au potentat ?
Outre la Grèce, on retrouve ici l’idée de quête chère à Christophe Ono-dit-Biot (Croire au merveilleux, Les Notes février 2017). De nombreux passages sur la religion orthodoxe, la culture byzantine, la vie des saints, la règle monastique et la mythologie grecque rappellent son goût pour les Lettres classiques et servent de contrepoints aux dérives extrémistes des sociétés occidentales – le radicalisme religieux, l’homosexualité, les lois liberticides, les réseaux, le féminisme – dignes d’un journaliste indigné. Les liens père-fille et la volonté de transmettre sont louables, mais les dialogues déploient une fraîcheur pédagogique surfaite, comme pour ferrer le lecteur inculte, qui fait passer l’auteur pour un cuistre. Ce n’est pas inintéressant mais à force de détails, d’explications superfétatoires et de digressions bavardes, le roman ressemble à un long fourre-tout édulcoré fabriqué selon les recettes du moment. (D.D. et M.-N.P.)
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